“Ce report aura des conséquences désastreuses.” Frank Bondo, délégué général de l’événement, a déclaré sur franceinfo, après Annonce du report.
détérioration de l’état de santé Et Publicité d’appareils de mesure Pour les grands événements qui rendent impossible la tenue du festival, a-t-il précisé. fait appel à « Une aide exceptionnelle de l’État » Soutenir ce grand rendez-vous international de la bande dessinée, doté d’un budget de plus de 5 millions d’euros.
Franceinfo : Pourquoi avez-vous pris cette décision et quand envisagez-vous le report ?
Franck Bondoux : La situation sanitaire s’est considérablement dégradée en trois semaines, et les questions étaient déjà nombreuses. Le fait que nous ayons du mal à accueillir nos amis étrangers ou groupes scolaires ou à assurer un moment vraiment festif pour le public. On sait que le permis sanitaire serait devenu conditionné à une troisième dose le 15 janvier, se transformant éventuellement en permis de vaccination. La question s’est également posée à propos des professionnels de la bande dessinée, notamment les auteurs et les éditeurs. Ils devaient être autorisés avec un maximum de sécurité pour profiter de l’événement et se réunir.
On était déjà dans un contexte complexe, et avec l’annonce de nouvelles jauges, on est loin de la cible. On se dirigeait vers un événement assez dégénéré, pas du tout dans l’esprit de ce qu’est cette période de coexistence. C’est très difficile car le festival ne peut pas avoir lieu en 2021 et là nous sommes reportés à une période qui peut être la fin de l’hiver ou le début du printemps, il faut se donner le temps de reporter la bonne date. Mais tout cela aura des conséquences très graves pour nous.
Quels montants ont déjà été engagés ?
On parle d’un événement qui a coûté plus de 5 millions d’euros. Le festival n’est pas juste, c’est un événement international majeur, c’est un événement de référence à l’échelle mondiale, et il est clair que tout se lance en ce moment même. On se retrouve dans l’absolue nécessité d’obtenir une aide exceptionnelle de l’Etat, sinon je ne sais pas comment on peut passer le cap.
“C’est l’image du paquebot qu’il faut absolument déplacer, de biais pour se remettre en place au bout de quelques mois et c’est compliqué.”
Frank Bondoux, Délégué Général, Festival International de la Caricature d’Angoulêmevers franceinfo
En parallèle, nous devons rester très actifs pour préparer l’édition du 50e anniversaire en 2023. Je dirais que nous parlons d’environ 90 % des sommes engagées. Certains articles sont remboursables, mais dans le style actuel, il est absolument impossible d’imaginer trouver un budget équilibré pour ce report.
Combien d’argent voulez-vous de l’État?
C’est un peu trop tôt pour le dire. Mais je pense que cela nous coûtera des centaines de milliers d’euros, peut-être 1,5 ou 1,8 million. C’est trop gros et je n’ose pas imaginer ce qui se passerait si on ne pouvait pas tenir l’événement. Mais je veux croire que cette fois les dieux de la bande dessinée seront avec nous et ne nous tomberont pas sur la tête pour imiter une célèbre série.