De nouvelles restrictions dans les salles de concert « soufflent l’industrie de la musique »

Pour Sebastian Vidal, élu de la Fédération des spectateurs de musique, Prodis, les nouvelles restrictions pour lutter contre la pandémie de COVID-19 auront un impact inquiétant sur l’ensemble de l’écosystème musical.

“C’est un coup dur pour le club.” Sebastian Vidal, directeur artistique du duc de Lombard et élu Prodis, le syndicat des émissions de musique et de variétés, s’est exprimé mardi matin sur BFMTV, le lendemain. Annonces Jan Castex. Concluant les travaux du Conseil de défense de la santé, le Premier ministre a indiqué que « pour ralentir le mouvement d’Omicron, les grands rassemblements seront limités à un maximum de 2 000 personnes en intérieur et 5 000 personnes en extérieur », dans les trois semaines suivant la rentrée des classes. an.

Sebastian Vidal a répondu : “Nous avons appris au cours des deux dernières années que lorsqu’il commence comme ça, ça va généralement plus loin. On commence avec trois semaines, et puis on ne sait pas où ça s’arrête.”

“Nous avons travaillé dur pendant un an pour nous remettre sur les rails, a-t-il expliqué. La musique est un écosystème léthargique très lent.” “Les concerts que vous verrez l’année prochaine sont ceux qui ont été organisés il y a un an – et il y a beaucoup de concerts qui ont déjà été reportés en raison de la pandémie, les salles étant massivement saturées.”

Sebastian Vidal a également noté que “ce sont des concerts qui sont parfois reportés au bout de deux ans, sans compter les nouveaux projets émergents et tous les nouveaux concerts qui vont les voir”, et a noté la saturation des salles. “Il n’y a plus du tout de place dans les salles en France”, a-t-il déclaré.

“Nous avons tout bien fait”

“C’est un vrai coup à la tête”, a-t-il déclaré, soulignant que les gérants de salle et les organisateurs de soirées avaient “l’impression qu’ils ont tout bien donné”.

« Nous avons mis la carte sanitaire à l’entrée de nos chambres, et organisé Test de fête Au cours de laquelle il a été prouvé qu’avec ventilation et masques, il n’y a pas plus de danger d’aller à un concert que de prendre le métro…”, a déclaré C “un vrai recul”.

“On comprend que la situation sanitaire dicte les gestes, on a juste l’impression qu’on est une petite variante d’ajustement. Quand il faut agir, on finit par contaminer les gens avec des musiques actuelles et des concerts”, a-t-il déploré.

“Beaucoup de soucis”

Pour Sebastian Vidal, qui porte le masque dans un trou permanent, “c’est compliqué mais faisable”. Il a déclaré : « Les pièces sont très bien ventilées et nous avons du personnel de sécurité qui fait très bien son travail. La sécurité est notre affaire, et accueillir les gens dans la pièce est au cœur de notre travail et de notre expertise.

“Le vrai problème, c’est que nous avons une industrie qui est à l’écart depuis 10 mois, 11 et 12 mois… nous avons essayé de la redémarrer et c’est très long”, a-t-il déclaré. « Il faut redonner confiance au public, reprendre la vente des billets, que les artistes soient disponibles, organiser des tournées… et derrière les horaires intermittents se trouvent les réalisateurs, qui conduisent les bus, qui allument la lumière… et qui seront garés. encore.”

Il a conclu : « Le gouvernement doit rapidement prendre des mesures d’accompagnement pour cette industrie, qui a perdu 85 % de son chiffre d’affaires en 2021. En repensant à 2022, j’ai beaucoup d’inquiétudes quant à la santé de notre économie.