Festival d’Angoulême 2022 vers une éventuelle annulation

La section manga du Festival d'Angoulême 2016.

Prévu du 27 au 30 janvier 2022, 49e L’édition du Festival international de la bande dessinée (FIBD) à Angoulême doit faire les frais de nouvelles restrictions visant à ralentir la progression de la pandémie de Covid-19 et de ses variantes. “Peut-être que nous ne pourrons pas organiser le prochain festival.”, confiée à Mondialisme Frank Bondo, Délégué Général à la plus importante manifestation européenne dédiée au Neuvième Art. Le gouvernement l’a annoncé le lundi 27 décembre, les nouveaux barèmes des manifestations sportives et culturelles – fixés à 2 000 personnes maximum dans les enceintes intérieures et à 5 000 personnes pour les structures extérieures – rendent quasiment impossible l’organisation de l’événement, mêlant foires littéraires (expositions, conférences, etc.)

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Bien que les procédures en question ne soient prévues que pour trois semaines à partir de début janvier, « Le risque de les voir longtemps est grand. »Frank Bondo explique. Cette annulation sera la deuxième consécutive pour le FIBD qui envisageait en 2021 de reporter le festival au début de l’été, Avant d’abandonner à nouveausous un stress sain.

Une fois les nouvelles restrictions connues, la direction de l’événement a entamé des consultations avec ses partenaires des secteurs public et privé afin d’envisager un report jusqu’en 2022. “L’idéal serait de réintroduire le festival assez tôt, avant le premier tour de la présidentielle [le 10 avril 2022]Et Soit fin mars, soit début avril.Un chef du FIBD particulièrement alarmé ajoute : “Contrairement à 2021 où l’annulation a été annoncée bien à l’avance, l’édition 2022 est prête à être livrée à un niveau purement organisationnel. L’intégralité du budget a également été engagée à maintenir.”

Frank Bondoux réclame, jusqu’à présent, des aides exceptionnelles de l’État, à l’image de ce qui a été alloué par le ministère de la Culture, en 2021, à travers le « Fonds extraordinaire de soutien aux festivals » (sur un montant total de 30 millions d’euros). Cet événement, qui se répand dans le monde, nécessite une attention particulière de la part du Ministère. Sa pérennité est en jeu, surtout à la lumière de son cinquantième anniversaire, prévu en 2023. L’horloge est dangereuse, il faut sauver le soldat du festival., confirme le délégué général de la FIBD.

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