SélectionSept journalistes de cinéma d’Al Alam passent en revue les longs métrages qui les ont marqués cette année.
Les cinémas ont été secoués par la pandémie de Covid-19, et une fois que les cinémas ont pu rouvrir, le spectacle de 2021 s’est avéré riche, surprenant et audacieux. Sept critiques de “Le Monde” partagent leurs coups de coeur, parmi lesquels un film de la réalisatrice française Julia Ducornu. TitaneIl a reçu la Palme d’or au Festival de Cannes en juillet. première vacheÉcrit par l’Américaine Kelly Richart, conduire ma voiture, le japonais Ryusuke Hamaguchi et Mémoire Du thaï Apichatpong Weerasethakul (cité trois fois).
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Le choix de Véronique Cauhapé
- « conduire ma voiture “,” De Ryosuke Hamaguchi
- « première vache “,” De Kelly Richart
- « l’événement », Dodry Dewan
- « s’inquiéter »par Joachim Lavos
- « Frida “,” par Jessica Genesis
Le deuil d’amour à Hiroshima, puis le chagrin qui descend la route dans une voiture rouge, multiplie les trajets d’un point à un autre, de l’oubli à la mémoire, de la mort à la vie : ce voyage (conduire ma voiture), l’une des plus belles et des plus belles poésies qui nous soient présentées cette année. ne peut pas être séparé de première vache Ce qui nous a fait revivre au cœur de la sombre forêt de l’Oregon et nous a placé dans le berceau de l’humanité oubliée – ce paradis perdu où l’homme reste en relation étroite avec ses semblables et avec la nature. L’époque contemporaine, au contraire, montrait un monde plein de murs, d’hommes et de femmes blottis au creux de leur souffrance. Un temps qui les oblige à serrer les dents, en silence, et à forcer la petite fille à la solitude qui n’a d’autre choix que d’avorter illégalement (l’événement). Ou celui qui fait hurler et frapper le petit papa bipolaire Instable. Heureusement, en cette année mouvementée, une héroïne prénommée Frida, une petite combattante lumineuse qui faisait souffler les vents du printemps éternel dans les chambres, est venue chez nous.
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Le choix de Maroussia Dubreuil
- « Titane “,” par Julia Docornau
- « Julie (en 12 chapitres) »par Joachim Trèves
- « héros “,” d’Asghar Farhadi
- « enfants de l’âme »par Hugo Sobelmann
- « périmètre de camsi »par Olivier Zuchwat
Je suis sorti de nulle part comme une vague torride, Titane Cet été s’est glissé dans notre peau et dans nos cartilages. De ce film qui parle autant de maternité et de douleur que de désir, émerge une créature surnaturelle de chair et de métal, portée par un destin brutal. A l’opposé de ce merveilleux coup de poing, plein d’ombres et de blessures, qui fait émerger l’humanité d’une substance froide et stérile en déconstruisant toutes les formes d’amour, il y a un parcours plus naturel mais non moins narratif sur Julie, du même âge, qui l’éprouve carrière et ses envies en douze chapitres. Que veut une jeune femme dans un temps de publication #metoo où chaque page gagnée est démantelée ? Entre ces deux explorations intimes et instinctives de la transformation féminine, il y a aussi un groupe de femmes du village de Kamsi, au nord du Burkina Faso, qui défont la fournaise pour repousser le désert et donner naissance à un nouveau monde. Puis ce plan : Sous le ciel blanc de Memphis, deux adolescentes chantent l’âme pour dire que la vie ne leur fait pas peur.